Atomka, de Franck THILLIEZ

Publié le par Jacques Saussey

Atomka

 

1986. Un homme, quelque part en Europe de l’Est, force des contrôles de sécurité, la peur au ventre. Son but : dérober quelques objets, avant qu’il ne soit trop tard. Il s’évanouit aussitôt dans la nature.

2011. Paris. Un cadavre est retrouvé au fond d’un congélateur, dans la cuisine d’une maison vide. L’homme, nu, recroquevillé sur lui-même, a tenté de laisser un message en gravant un mot dans la glace. La police déchiffre, difficilement, AGONIA. Le commissaire Franck Sharko et Lucie Hennebelle sont perplexes. Un trou, dans la paroi de l’appareil, a servi à suivre l’agonie de la victime de l’extérieur. L’homme était journaliste. Sa collègue, Valérie Duprès, qui semblait travailler d’arrache-pied à un livre-choc, a disparu.

En cette période de Noël, Franck Sharko est fragile. En proie au doute sur sa capacité à concevoir de nouveau un enfant, il se retrouve brutalement projeté quelques années en arrière, lorsque son chef de groupe lui apprend que, dans un village de Bretagne, une salle des fêtes a été vandalisée. Un message a été inscrit en lettres de sang sur les murs.

« Nul n’est immortel. Une âme, à la vie, à la mort. Là-bas, elle t’attend. »

Ce village, c’est Pleubian, là où est née Suzanne, la femme de Sharko. Sa femme qui a été victime de l’Ange Rouge, et qui est décédée depuis, ainsi que leur petite fille Héloïse.

Et ce sang, pointé du doigt par l’ADN, c’est le sien.

Franck et Lucie vont se retrouver une nouvelle fois au cœur de l’épouvante, dans l’œil d’une folie meurtrière acharnée dirigée contre eux.

 

Après « Le syndrome E » et « Gataca », Franck Thilliez signe un nouvel opus glaçant par sa cohérence avec les événements les plus terrifiants qui aient secoué la planète depuis une trentaine d’années, aussi bien en URSS qu’aux USA ou au Japon.

Les ombres de Marie Curie, d’Oppenheimer et d’Einstein flottent sur ce thriller aussi angoissant que vos cauchemars les plus acérés.

« Atomka » vous accompagnera longtemps après que vous ayez refermé sa dernière page.

C’est ça, la magie du Boss du polar français ! 

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