Le théorème de Roarchack, de Johann Etienne

Kyle Ashcroft, un jeune professeur d'université de Virginie occidentale, est témoin du meurtre de l'un de ses collègues devant les portes de leur établissement, un soir où il travaillait plus tard que d’habitude. Un mystérieux visiteur lui dépose sur son bureau, en son absence, une lettre ancienne porteuse d'une énigmatique formule mathématique.

Après la disparition du cadavre de son ami, suspecté d’assassinat par la police, pris en chasse par des forces du Mal impitoyables, malgré l’aide inattendue d’une jeune héritière d’un empire industriel convaincue d’altermondialisme, poursuivi des États-Unis jusqu'en France, puis en Allemagne et en Italie, Ashcroft va devoir s'affranchir des peurs qui l’assaillent de toutes parts afin de percer le secret de ce document : le Théorème de Roarchack.

Premier roman d'un jeune auteur prometteur, le théorème de Roarchack flirte allègrement entre le thriller pur et dur et le roman d’espionnage, mâtiné d’une plongée abyssale dans la politique internationale de la fin des années 1990 et du début des 2000. Une analyse tout en finesse de l’échiquier des forces mondiales en lice à l’aube du XXIe siècle, et une révélation finale à vous mettre froid dans le dos tellement elle est plausible… et terrifiante.

Cerise sur le gâteau, le prochain thriller de Johann Étienne est déjà accepté chez son éditeur !

Les lecteurs n’auront donc pas trop longtemps à attendre pour dévorer ce prochain ouvrage !

J’ai noté avec un plaisir non dissimulé l’allusion de Johann à propos d’une certaine machine de codage allemande… de sinistre mémoire…

Comme quoi certains événements resteront à jamais gravés dans les esprits, non ?